Connectez votre réseau local à Global Secure Access

Restons encore un peu dans la lignée des articles dédiés au Global Secure Access de Microsoft. Abordons cette fois-ci une fonction appelée Remote Network : la connexion d’un réseau local (distant) tout entier à un point Edge du réseau Microsoft. Cette approche est complémentaire aux Clients Global Secure Access installés sur les postes en situation de mobilité.

Si le sujet Global Secure Access vous passionne tout comme moi, je vous invite à lire mes précédents articles sur le sujet :

J’y détaille l’intérêt du service Global Secure Access et la démarche sécuritaire mise en avant par Microsoft.

Qu’est-ce qu’un réseau distant ?

A l’inverse de postes en mobilité, il faut voir ces réseaux comme des réseaux fixes d’une entreprise dont le nombre et la répartition est possiblement mondiale :

Les réseaux distants sont des emplacements distants 🤣 ou des réseaux qui nécessitent une connectivité Internet. Par exemple, de nombreuses organisations ont un siège social central et des filiales dans différentes zones géographiques. Ces filiales ont besoin d’accéder aux données et services d’entreprise. Elles ont besoin d’un moyen sécurisé de communiquer avec le centre de données, le siège social et les travailleurs à distance. La sécurité des réseaux distants est cruciale pour de nombreux types d’organisations.

Les réseaux distants, tels qu’un emplacement de branche, sont généralement connectés au réseau d’entreprise via un réseau étendu dédié (WAN) ou une connexion de réseau privé virtuel (VPN). Les employés de l’emplacement de branche se connectent au réseau à l’aide de l’équipement local du client (CPE).

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Comment fonctionne la connectivité réseau à distance Global Secure Access ?

Comme pour une connexion VPN classique, une connexion sécurisée via le service Global Secure Access s’appuie sur un tunnel IP Sec :

Pour connecter un réseau distant à Global Secure Access, configurez un tunnel IPSec (Internet Protocol Security) entre votre équipement local et le point de terminaison Global Secure Access. Le trafic que vous spécifiez est acheminé via le tunnel IPSec vers le point de terminaison Global Secure Access le plus proche. 

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Pourquoi utiliser Global Secure Access pour nos réseaux ?

Global Secure Access propose une approche plus adaptée que les méthodes traditionnelle (WAN / MPLS) en faisant transiter la donnée via le backbone de Microsoft avec une tarification bien plus abordable que ces concurrents :

Il est de plus en plus difficile de maintenir la sécurité d’un réseau d’entreprise dans un monde de travail à distance et d’équipes distribuées. Security Service Edge (SSE) promet un monde de sécurité où les clients peuvent accéder à leurs ressources d’entreprise n’importe où dans le monde sans avoir à renvoyer leur trafic au siège social.

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Qu’est-ce que le Zéro Trust Network Access (ZTNA) ?

L’accès au réseau sans confiance (ZTNA), également connu sous le nom de périmètre défini par logiciel (SDP), est un ensemble de technologies et de fonctionnalités qui permettent un accès sécurisé aux applications internes pour les utilisateurs distants. Il fonctionne sur la base d’un modèle de confiance adaptatif, où la confiance n’est jamais implicite et où l’accès est accordé en fonction du besoin de savoir, sur la base du moindre privilège défini.

Zscaler

De manière plus simple, ZTNA reprend l’approche de ZT en y intégrant en tant que signal d’entrée la couche réseau, afin de rendre les décisions d’accès ou d’interdiction encore plus précises et donc plus sécurisantes :

Afin de se faire une meilleure idée sur le Global Secure Access encore en préversion, je vous propose de réaliser un nouvel exercice. Voici quelques liens vers la documentation Microsoft :

J’ai été assez surpris de voir que Microsoft a même écrit un mode opératoire en simulant comme moi le réseau distant sous Azure 😎

Comme Microsoft, mon but est donc de mesurer l’impact dans l’accès aux services 365 en simulant un réseau distant sous Azure et directement connecté Global Secure Access. Les tâches que nous allons réaliser seront donc les suivantes :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice, il vous faudra disposer des éléments suivants :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Afin de pouvoir tester cette fonctionnalité toujours en préversion, il est nécessaire de créer une machine virtuelle pour simuler un accès aux services 365 depuis notre réseau distant.

Etape I – Préparation de la VM de test :

Pour cela, rechercher le service Machines virtuelles sur le portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création de la première machine virtuelle :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant une image sous Windows Server 2022 :

Choisissez la taille de votre VM, puis définissez un compte administrateur local :

Bloquez les ports entrants, puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Retirez l’IP publique, puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la première VM, puis attendez environ 2 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre première machine virtuelle :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Attendez environ 3 minutes que la notification Azure suivante apparaisse :

Notre machine virtuelle est maintenant opérationnelle. La prochaine étape consiste à préparer la connexion VPN côté Azure.

Etape II – Création de la passerelle VPN Azure :

Pour cela, nous allons avoir besoin d’une passerelle VPN Azure. Un ancien article parlait déjà de ce service Azure juste ici.

Recherchez le réseau virtuel créé avec la VM, puis notez sa plage d’adresses réseaux pour la suite :

Profitez-en pour lui ajouter un sous-réseau dédié à la future passerelle VPN :

Cliquez sur Sauvegarder :

Attendez environ 15 secondes que la notification suivante apparaisse :

Recherchez dans le menu Azure le service suivant pour créer la passerelle VPN :

Cliquez-ici pour créer votre passerelle VPN Azure :

Renseignez les informations de base, choisissez le SPU VpnGw1, puis le même réseau virtuel que précédemment :

Désactivez mode actif-actif, activez la fonction BGP, renseignez un numéro ASN valide, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la passerelle VPN, puis attendez environ 30 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici afin de récupérer quelques informations sur la passerelle VPN :

Allez dans l’onglet Configuration afin de copier ces informations :

Notre passerelle VPN côté Azure est maintenant en place. Nous devons maintenant configurer Global Secure Access d’Entra ID pour reconnaître les demandes de connexion depuis cette passerelle VPN.

Etape III – Configuration du réseau distant sur GSA :

Rendez-vous sur la page suivante du portail Entra, puis cliquez-ici pour mettre en place la connexion réseau côté Microsoft Entra :

Nommez votre connexion, choisissez la région Azure la plus proche de votre réseau distant, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez un lien réseau à votre connexion :

Renseignez les informations de base en reprenant les informations récupérées de la passerelle VPN, puis cliquez sur Suivant :

Conservez les options suivantes, puis cliquez sur Suivant :

Définissez une clef PSK et conservez-là, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur suivant :

Cochez la seule case possible à ce jour : seul le traffic vers les services Microsoft 365 sera actuellement routé via cette connexion, puis lancez la validation Entra ID :

Une fois la validation Entra ID réussie, lancez la connexion réseau, puis attendez environ 1 minute :

Une notification Entra ID apparaît alors :

Consultez le menu suivant afin de constater la présence d’un réseau distant uniquement sur le profil Microsoft 365 :

Retournez sur le menu des connexions réseaux afin de récupérer des informations :

Récupérez les 3 informations suivantes pour continuer la configuration de la connexion à la passerelle VPN côté Azure :

La configuration réseau côté Global Secure Access est maintenant terminée. Avançons maintenant côté Azure afin que ce dernier reconnaisse également le réseau GSA.

Etape IV – Configuration du réseau GSA sur Azure :

Retournez sur le portail Azure afin de créer passerelle de réseau local correspondant à la connexion configurée sur Global Secure Access.

Pour cela, recherchez le service suivant sur le portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création :

Renseignez les informations de base, reprenez l’IP publique récupérée sur Global Secure Access, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les autres informations suivantes provenant de Global Secure Access, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la passerelle de réseau local, puis attendez environ 2 minutes :

Attendez que le déploiement de la passerelle de réseau local soit terminé :

Avant de finaliser la configuration VPN, il serait intéressant de tester une connexion vers les services 365 en y incluant une police d’accès conditionnel potentiellement bloquante.

Etape V – Global Secure Access + Accès Conditionnel :

La signalisation de Global Secure Access fournit des informations sur l’emplacement du réseau à l’accès conditionnel, ce qui permet aux administrateurs de créer des politiques qui limitent l’accès des utilisateurs à des applications spécifiques en fonction de leur utilisation du client Global Secure Access ou d’un réseau distant.

Microsoft Entra

La combinaison de Global Secure Access et de l’Accès Conditionnel va donc permettre de restreindre l’accès à certains services si la connexion via Global Secure Access n’est pas établie.

Pour cela, créez une nouvelle police d’accès conditionnel par le menu suivant :

Spécifiez le groupe d’utilisateurs de test concerné :

Définissez la ou les applications à protéger :

Excluez de cette police les connexions faites via Global Secure Access :

Bloquez l’accès pour toutes les autres tentatives de connexion, activez la police puis sauvegardez-là :

Attendez quelques minutes, puis retournez sur votre VM de test via une session Azure Bastion :

Lancez un ping sur le site outlook.office.com afin de constater l’IP actuelle du service de messagerie de Microsoft :

Ouvrez Edge sur la page office.com afin de vous authentifiez avec un compte 365 de test :

Connectez-vous-y en utilisant l’identité Entra ID de votre compte de test :

Constatez le blocage de l’accès conditionnel mis en place précédemment :

Ce test nous confirme que la connexion GSA via un réseau distant ou le client est maintenant obligatoire pour accéder aux services 365.

Finalisons maintenant la connexion entre notre environnement Azure de test et GSA.

Etape VI – Connexion entre le réseau distant et GSA :

De retour sur le portail Azure, cliquez-ici pour mettre en place la connexion entre la passerelle VPN et Global Secure Access :

Définissez la connexion en IP Sec, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les informations de base dont la clef PSK, cochez la case BGP, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la connexion, puis attendez environ 1 minute :

Attendez que le déploiement de la connexion soit terminé, puis cliquez-ici :

Constatez le statut inconnu de celle-ci :

Retournez sur la page suivante de la passerelle VPN, puis rafraichissez périodiquement afin de constater une changement de status de la connexion :

Le statut devrait changer sous environ 3 minutes :

Consultez la page suivante pour voir les impacts de routage via les communications BGP :

L’environnement est maintenant opérationnel. Il ne reste plus qu’à refaire des tests sur notre machine virtuelle.

Etape VII – Global Secure Access + Accès Conditionnel v2 :

Lancez un ping sur le site outlook.office.com afin de constater la nouvelle IP du service de messagerie Microsoft :

Ouvrez Edge en navigation privée sur la page office.com afin de vous authentifiez avec un compte 365 de test :

Connectez-vous-y en utilisant l’identité Entra ID de votre compte de test :

Cliquez sur Non :

Constatez la bonne connexion au service de Microsoft 365 :

Afin de confirmer nos tests, retirez la connexion entre Azure et GSA pour retrouver le blocage initialement constaté à cause de la police d’accès conditionnelle.

Etape VIII – Retrait de la connexion VPN :

De retour sur le portail Azure, supprimez la connexion VPN Azure précédemment établie :

Confirmez votre choix en cliquant sur Oui :

Attendez que la notification Azure suivante apparaisse :

Lancez un ping sur le site outlook.office.com afin de constater la nouvelle IP du service de messagerie de Microsoft :

Constatez le retour du blocage de l’accès conditionnel mis en place précédemment :

Consultez l’évolution du status de la connexion Global Secure Access via le menu suivant :

Constatez le log de connexion vers les services Microsoft 365 ayant transité par le Global Secure Access via le menu suivant :

Conclusion

Ce nouveau test montre encore une fois la grande simplicité de la connexion entre l’on-premise et les services 365 de Microsoft. Aucun doute que ce service devrait connaître un grand succès une fois sorti de sa préversion et quand sa grille tarifaire sera dévoilée 🤣🙏

Le prochain article devrait parler de l’Accès Privé de Global Secure Access. John a déjà pris de l’avance sur moi 🤣

Azure Bastion est votre ami !

Par moment, les machines virtuelles ont besoin de passer entre les mains de l’IT pour différentes tâches : mises à jour OS, installation d’applications, résolution de problème, etc … A l’inverse des accès utilisateurs, les connexions réalisées par les équipes IT, dont les privilèges sont potentiellement plus élevés, sont souvent occasionnelles et externes.

Ce besoin de connexion irrégulier ne doit pas pourtant donner lieu à abaissement de la sécurité, car des risques pour vos VMs Azure sont toujours présents :

  • Risques d’attaque plus élevés si la sécurité de l’accès IT est dégradée
  • Risques de dégâts plus importants compte tenu des privilèges IT élevés

Comme pour n’importe quel accès, des mesures de sécurité en couche sont nécessaires, même pour les équipes IT. Voici des liens vers des articles précédemment écrits de blog :

Qu’est-ce qu’Azure Bastion ?

Voici la définition d’Azure Bastion donnée par Microsoft

Azure Bastion est un service complètement managé qui offre un accès RDP (Remote Desktop Protocol) et SSH (Secure Shell) plus sécurisé et transparent pour les machines virtuelles sans aucune exposition via des adresses IP publiques. Approvisionnez le service directement dans votre réseau virtuel local ou appairé pour prendre en charge toutes les machines virtuelles qu’il contient.

Documentation Azure

Azure Bastion est donc un service de jump pour accéder aux machines virtuelles sur Azure, que celles-ci soient Windows ou Linux.

Le schéma ci-dessous nous montre le tunnel d’accès créé entre Azure Bastion et l’utilisateur initiateur (via une connexion inversée) grâce au protocole TLS :

J’ai également trouvé une vidéo dédiée à Azure Bastion en français, dont voici le lien :

Quel est son point fort ?

Un seul mot doit vous venir en tête :

La sécurité

Comme tout service de jump, Azure Bastion devient de facto la ressource exposée de votre infrastructure Cloud. Dans les faits, ce dernier intègre des fonctions de pare-feu et des mesures périmétriques de sécurité.

De plus, l’accès au service depuis le portail Azure apporte la couche de pré-authentification d’Azure AD. Celui-ci profite alors de toutes ses mesures de sécurité, comme l’Accès conditionnel, la gestion des droits RBAC, etc …

L’approche d’une connexion sécurisée via TLS permet de s’affranchir de règles sécurités lourdes.

Enfin, Azure Bastion mettra tout le monde d’accord grâce au retrait des adresses IP publiques sur vos VMs Azure, car la connexion RDP/SSH entre Bastion et votre machine virtuelle se fera via le réseau virtuel privé Azure, donc grâce et uniquement par son adresse IP privée.

Combien coûte Azure Bastion ?

Disons-le tout de suite, Azure Bastion n’est pas un service gratuit 🤣. La documentation Azure nous donne toutes les informations tarifaires. Voici la copie d’écran du service dans la région Azure Suisse Nord :

Voici ces mêmes données tarifaires pour un mois complet, dans le cas où le service reste actif :

  • Azure Bastion Basic : 125 CHF environ
  • Azure Bastion Standard : 192 CHF environ

Gardez à l’esprit que ce service ne nécessite pas systématiquement un déploiement aussi long. Dans beaucoup d’infrastructures IT, il est possible d’envisager son déploiement à la demande.

Cinq petites minutes vous suffiront pour déployer Azure Bastion !

Comment choisir son SKU Bastion ?

Choisir le SKU d’Azure Bastion adapté à vos besoins doit reposer sur les fonctionnalités voulues. Quelques fonctionnalités diffèrent entre les versions Basic et Standard :

A noter qu’il est possible de migrer du SKU Basic au SKU Standard après le déploiement de Bastion, mais pas le chemin inverse n’est plus possible.

Comment mettre en place Azure Bastion ?

Rien de plus simple ! Quelques clics suffisent pour déployer Azure Bastion.

Dans cet article, nous allons déployer Azure Bastion, puis tester quelques fonctionnalités de connexion. Bref, ne perdons pas de temps :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Azure Bastion, dont certaines fonctionnalités sont encore en préversion, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Mon environnement Azure de départ ne contient aucune autre ressource, commençons par la préparation d’un nouvel environnement Azure :

Etape I – Préparation de votre environnement Azure :

Commencez par rechercher le service Réseau Virtuel dans la barre de recherche tout en haut :

Cliquez ici pour créer votre premier réseau virtuel Azure :

Créez un premier groupe de ressources, donnez un nom à votre réseau virtuel, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, cliquez-ici pour commencer la création :

Attendez environ une minute que le processus de création se termine :

Une fois terminé, recherchez le service des Machines Virtuelles Azure :

Cliquez-ici pour créer une première machine virtuelle Azure :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM :

Pensez à désactiver les règles publiques de port entrant, puis cliquez sur Suivant :

Aucune option n’est à modifier sur l’onglet des disques, cliquez sur Suivant :

Dans l’onglet réseau, effectuez les modifications suivantes :

  • Retirez l’adresse IP publique proposée par Azure
  • Vérifiez que les règles publiques du NSG lié à la carte réseau de la VM sont bien désactivées

Puis, cliquez-ici pour lancer la validation :

Une fois la validation réussie, cliquez-ici pour démarrer le processus de création :

Environ deux minutes plus tard, cliquez-ici pour accéder à votre machine virtuelle Azure :

Cliquez sur Connecter pour démarrer une session de bureau à distance :

Azure commence par effectuer contrôles d’accès. Deux points sur trois sont déjà considérés comme des blocages potentiels :

  • Port RDP fermé : L’accès publique au port RDP a été volontairement fermé lors de la création de la machine virtuelle.
  • Absence d’adresse IP publique : celle-ci a volontairement été retirée lors de la création de la machine virtuelle.

Cliquez-ici pour télécharger le fichier RDP préconfiguré pour vous connecter à votre VM :

Exécutez le fichier RDP téléchargé précédemment, puis attendez :

Environ vingt secondes plus tard, un message d’échec de connexion doit apparaître :

Pas d’adresse IP publique et pas de port RDP ouvert en public sont bien les explications logiques du blocage de l’accès distant.

Retrouvez la configuration de ces deux points justes ici :

L’accès RDP à notre machine virtuelle est bien sécurisé. Mais du coup … personne en dehors d’Azure peut s’y connecter ! Il nous faut trouver une solution sans exposer la machine virtuelle.

C’est ici qu’Azure Bastion rentre en scène.

Etape II – Déploiement d’Azure Bastion :

Comme l’indique le schéma ci-dessous, Azure Bastion s’installe sur un sous-réseau dédié dont son nom est normé : AzureBastionSubnet.

Sur votre Portail Azure, recherchez le réseau virtuel créé précédemment :

Dans la section des sous-réseaux, ajoutez-en un :

Le sous-réseau doit avoir la configuration suivante :

  • Le nom du sous-réseau doit être AzureBastionSubnet.
  • La taille du sous-réseau doit être /26 ou plus grand
  • Le sous-réseau ne pourra pas contenir d’autres ressources Azure

Renseignez les champs, puis sauvegardez-le :

Recherchez ensuite le service Bastion dans la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour créer votre Azure Bastion :

Renseignez les champs nécessaires, en prenant soin de sélectionner un SKU de type Basic, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation réussie, lancez la création de votre Azure Bastion :

Attendez environ 5 minutes pour que le service soit entièrement déployé sur votre environnement :

Selon la charge présente sur la région Azure sélectionnée, il arrive que le processus de création soit un peu plus long.

Retournez sur votre machine virtuelle de test, puis lancez une connexion comme ceci :

Renseignez les identifiants de l’administrateur local renseignés lors de la création de votre VM, puis cliquez sur Connecter :

Un nouvel onglet dans votre navigateur interne s’ouvre et ouvre une session Windows sur votre machine virtuelle :

Si rien ne se passe, vérifiez si ce dernier ne bloque pas les pop-ups Azure.

Gardez ouverte la session de bureau à distance via Azure Bastion.

Sur la partie gauche de votre session, notez la présence de deux flèches, cliquez dessus, puis constatez le presse-papier de base :

Retournez sur le portail Azure, le menu Session affiche une liste des utilisateurs connectés à Azure Bastion.

Note : Il est en effet possible d’ouvrir plusieurs sessions Bastions vers différentes machines virtuelles.

Votre service Bastion fonctionne bien, l’accès RDP à votre machine virtuelle Windows est sécurisé. Continuons un peu en testant une autre méthode de connexion grâce à Azure Bastion.

Etape III – Azure Bastion via un appairage entre réseaux virtuels Azure :

Bien souvent, les infrastructures Azure contiennent plusieurs réseaux virtuels. Cela fait sens dans le cadre d’architecture multi-régions. Ici, nul besoin de créer et de payer plusieurs Bastion !

Afin de tester le bon fonctionnement d’un seul service Azure Bastion sur un autre réseau virtuel, j’ai créé les ressources Azure suivantes :

  • Second réseau virtuel Azure
  • Seconde machine virtuelle Azure
  • Appairage entre les 2 réseaux virtuels

Voici l’appairage et son statut Connecté sur un des 2 réseaux virtuels :

Sur la seconde machine virtuelle, cliquez sur le service Azure Bastion pour m’y connecter :

  • Azure recherche si un service Bastion est déployé sur le même réseau virtuel
  • Si non, Azure recherche un Bastion sur un réseau virtuel appairé à celui-ci

Renseignez les identifiants de l’administrateur local de ma seconde VM, puis cliquez sur Connecter :

Constatez la bonne connexion RDP à ma seconde machine virtuelle :

Azure Bastion fonctionne donc de manière étendue à plusieurs réseaux virtuels. Cette fonction est accessible dès le SKU Basic. Aucun doute que cela est fortement apprécié car il simplifie les méthodes de connexion, mais réduit aussi les coûts !

D’autres méthodes de connexion sont disponibles via Azure Bastion, mais elles nécessitent de changer le SKU de notre service.

Etape IV – Upgrade d’Azure Bastion vers le SKU Standard :

Pour tester les autres méthodes de connexion, il nous est nécessaire de changer le SKU d’Azure Bastion de Basic vers Standard :

Attention, la migration du SKU en Standard n’est pas réversible !

Attendez quelques minutes qu’Azure applique votre upgrade :

Le changement de SKU d’Azure Bastion entraine d’ailleurs une fermeture des sessions ouvertes via Azure Bastion :

Quelques minutes plus tard, le traitement d’upgrade est terminé :

Notre Azure Bastion est maintenant Standard. Nous allons pouvoir tester d’autres moyens de connexion, comme par exemple via le client natif.

Etape V – Support du client natif d’Azure Bastion :

La fonctionnalité de client natif vous permet de vous connecter à vos machines virtuelles cibles par le biais de Bastion en utilisant Azure CLI

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En quelques mots, cette méthode est utile quand on souhaite se passer du portail Azure. Pour utiliser ce moyen de connexion, il est nécessaire d’activer ce service sur Bastion.

Comme les options supplémentaires de Bastion sont maintenant dégrisées, cochez la case Support du client natif, puis cliquez sur Appliquer :

Attendez quelques minutes qu’Azure applique votre modification :

Sur votre poste local, ouvrez une session Terminal :

Commencez par mettre à jour le sous-module réseau d’Azure, utilisé par Azure Bastion :

Update-Module Az.Network -Force

Attendez quelques minutes que le téléchargement, puis l’installation du module se termine :

Copiez l’ID de la souscription contenant votre service Azure Bastion :

Dans votre fenêtre Terminal, lancez le processus d’authentification à Azure :

az login

Microsoft Edge doit alors s’ouvrir pour vous proposer de réutiliser un compte Azure déjà authentifié. Cliquez sur celui-ci si cela est votre cas :

Le message suivant apparaît alors dans votre navigateur :

De retour sur Terminal, saisissez la commande pour vous positionner sur la souscription Azure de votre Bastion :

az account set --subscription "<subscription ID>"

Sur le portail Azure, récupérez l’ID de ressource de votre première machine virtuelle :

Dans votre fenêtre Terminal, saisissez la commande suivante en prenant soin de modifier les 3 variables suivantes :

  • Nom de votre ressource Azure Bastion
  • Groupe de ressources votre service Azure Bastion
  • ID de ressource de votre machine virtuelle
az network bastion rdp --name "<BastionName>" --resource-group "<ResourceGroupName>" --target-resource-id "<VMResourceId>"

Un pop-up RDP s’ouvre alors, cliquez sur Connecter :

Renseignez les identifiants de l’administrateur local renseignés lors de la création de votre VM :

Acceptez le risque en cliquant sur Oui :

Une connexion RDP s’ouvre sur le bureau de votre VM :

Fermez la session de bureau à distance.

Comme Microsoft et d’autres le rappellent, la sécurité de la connexion native peut être renforcée en limitant l’accès uniquement aux ports 22/3389 :

Continuons en testant une autre méthode de connexion à Azure Bastion: les liens partageables.

Etape VI – Utilisation de liens partageables Azure Bastion :

La fonctionnalité lien partageable Bastion permet aux utilisateurs de se connecter à une ressource cible (machine virtuelle ou groupe de machines virtuelles identiques) à l’aide d’Azure Bastion sans accéder au Portail Azure.

Microsoft Learn

Là encore, l’accès au portail Azure n’est peut-être pas possible ou voulue. Le lien partageable peut être communiqué à un tier afin que celui-ci puisse se connecter à la machine virtuelle et y effectuer des opérations IT.

Dans l’écran de configuration d’Azure Bastion, cochez la case suivante, puis cliquez sur Appliquer :

Attendez quelques minutes afin qu’Azure applique votre modification :

Un nouveau menu dédié aux liens partagés fait son apparition dans les paramètres votre Azure Bastion. Cliquez-ici pour créer votre premier lien partagé :

Cochez la ou les machines virtuelles accessibles grâce à ce lien, puis cliquer sur Appliquer :

Le nouveau lien partagé s’ajoute aux liens déjà générés, copiez votre lien dans le presse-papier :

Ouvrez un navigateur privé :

Collez votre lien partageable dans la barre d’adresse, renseignez les identifiants de l’administrateur local renseignés lors de la création de votre VM, puis cliquez-ici pour ouvrir la session :

Attendez quelques secondes, puis constatez l’ouverture du bureau à distance :

Avant de fermer la session ouverte grâce au lien partagé, supprimez le lien généré :

Constatez l’absence de fermeture de session, malgré la suppression du lien.

Fermez la session puis retentez l’ouverture par la même URL précédemment copiée :

L’utilisateur est bien bloqué dans sa seconde tentative de connexion.

Ces liens partagés sont donc intéressant si les utilisateurs sont externes au service IT doivent intervenir très ponctuellement sur une machine virtuelle.

Continuons nos tests sur une autre méthode de connexion : les adresses IP privées.

Etape VII – Utilisations des adresses IP privées :

Une connexion basée sur IP vous permet de vous connecter à vos machines virtuelles Azure et non Azure locales via Azure Bastion sur ExpressRoute ou une connexion VPN site à site en utilisant une adresse IP privée spécifiée.

Microsoft Learn

Grâce à cette fonctionnalité, les équipes IT peuvent se connecter à presque tous les VMS grâce à Azure Bastion ! Peu importe où la ressource se trouve : dans ou en dehors d’Azure.

Pour tester cette fonctionnalité, j’ai modifié quelques peu mon infrastructure Azure déjà en place. J’ai simulé une connexion site à site entre mes 2 réseaux virtuels comme ceci :

  • J’ai supprimé l’appairage entre mes deux réseaux virtuels
  • Sur chacun de mes deux réseaux virtuels Azure, j’ai déployé les ressources suivantes :
    • Passerelle VPN Basic
    • Passerelle de réseau local reprenant l’IP publique du VPN opposé
    • Connexion VPN IP Sec

Une des 2 passerelles VPNs configurées :

x2.

Une des 2 passerelles de réseau local configurées :

x2.

Une des 2 connexions VPN configurées :

x2.

Une fois l’infrastructure réseau en place, cochez la case suivante dans la configuration d’Azure Bastion, puis cliquez sur Appliquer :

Attendez quelques minutes qu’Azure applique votre modification :

Un nouveau menu dédié aux adresses IP privées fait son apparition sur votre configuration Azure Bastion. Cliquez-ici pour créer établir une connexion directe :

Attendez quelques secondes, puis constatez l’ouverture du bureau à distance :

Sur une des 2 connexions VPNs, modifiez la clef partagée afin de briser la connexion entre les 2 réseaux virtuels, et de ce fait, couper la session de bureau à distance :

Attendez quelques secondes :

La session d’Azure Bastion fini bien par s’interrompre :

Restaurez la bonne clef partagée, puis sauvegardez :

La connexion du bureau à distance transitant par Bastion est alors automatiquement rétablie :

Conclusion

Bastion rejoint la liste des services managés Azure très utile et très facile à mettre en oeuvre. La non-maîtrise des réseaux rend l’outil encore plus accessible aux débutants, et apporte une première couche de sécurité.

Il ne faut jamais douter des capacités d’attaque de pirates quand des ressources se retrouvent exposées sur internet, Cloud ou pas.

Machine Virtuelle Azure en IPv6

Il arrive par moment que l’on ait besoin de travailler en IPv6. Pourquoi faire ? Par exemple : tester le bon accès d’un autre composant en IPv6 ???? Ceci est effectivement mon cas : ce blog dédié à Azure est hébergé sur Azure via un App Service, fonctionnant en 2023 encore et toujours … en IPv4. Comme certains fournisseurs d’accès internet ont entièrement basculé sur le protocole IPv6, il est nécessaire de trouver une parade pour rendre le site accessible à tous.

Pourquoi faire un article dédié à l’IPv6 sur Azure ?

Comme il arrive que le blog par moment ne soit plus accessible en IPv6, il peut s’écouler pas mal de temps avant que je m’en rende compte. Cet écueil serait sans doute identifié plus rapidement si le site croulait sous l’audience ????.

Pour m’aider, il existe certains sites spécialisés dans l’affichage en IPv4 / IPv6, mais le résultat n’est pas toujours garantie.

Comment rendre un site hébergé sur Azure Web App compatible IPv6 ?

Plusieurs auteurs ont déjà trouvé une parade avant moi, comme Patrickob Blog, ou via un article rédigé sur la Tech Community de Microsoft : l’ajout du service Azure Front Door permet de disposer d’une adresse IPv6 frontale, cela redirige le flux de requêtes vers l’App Service :

Tout cela est possible grâce à l’ajout d’un enregistrement DNS de type CNAME pointant vers le nom d’hôte de votre service Azure Front Door : xxxxxx.azurefd.net.

Il est aussi possible d’utiliser uniquement un enregistrement DNS de type AAAA, pointant vers l’IPv6 de votre service Azure Front Door :

La configuration entre Azure Front Door et Azure App Service est par la suite assez facile :

Dans cet article, nous allons créer une machine virtuelle Azure afin de se connecter à l’App Service, par le biais d’Azure Front Door, et tout cela en IPv6.

Comme le rappelle Microsoft :

  • L’IPv6 apporte une sécurisation par défaut dans la mesure où la connectivité IPv6 à Internet n’est établie que lorsque vous le demandez explicitement dans votre déploiement.
  • L’utilisation d’adresses IPv6 publiques ou de préfixes IPv6 publics n’est pas facturée.
  • La bande passante associées sont facturées au même tarif que le protocole IPv4.

Avant de commencer notre démonstration, quelques rappels sont importants :

  • Les machines virtuelles uniquement IPv6 ne sont pas pris en charge, chaque carte réseau doit inclure au moins une configuration IPv4.
  • Il en est de même pour les réseaux virtuels Azure et ses sous-réseaux. Ils ne peuvent disposer d’une IPv6 uniquement, mais bien d’un double adressage IPv4 / IPv6.

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser ce test sur un environnement Azure :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement du Réseau Virtuel Azure :

Commencez par créer un réseau virtuel :

Cochez la case suivante dédiée à l’IPv6, puis ajoutez un plan d0adressage en IPv6 à votre sous-réseau :

Lancez la validation, puis la création :

Attendez la création de votre réseau virtuel pour passer à l’étape suivante :

Un fois le réseau virtuel IPv4 / IPv6 correctement déployé, l’étape suivante consistera à créer une machine virtuelle avec une seule carte réseau sur ce réseau virtuel hybride.

Etape II – Création de la Machine Virtuelle Azure :

Commencez la création de votre machine virtuelle :

Dans l’onglet Réseau, choisissez le sous-réseau comprenant le double adressage IPv4 / IPv6, mais retirez la création de l’IP publique, par défaut prévue en IPv4 :

Lancez la validation, puis la création de votre machine virtuelle :

Attendez la fin de la création de votre machine virtuelle pour passer à l’étape suivante :

L’étape suivante consistera à ajouter une IP publique, mais uniquement sous format IPv6.

Etape III – Déploiement de l’IP publique en IPv6 :

Retournez sur la carte réseau de votre machine virtuelle :

Ajoutez une seconde configuration suivante :

Cliquez sur OK et attendez que la configuration se termine :

Retournez sur la page principale de votre machine virtuelle et constatez l’apparition d’une adresse IPv6 publique seule :

Etape IV – Connexion à la machine virtuelle IPv6 :

Connectez-vous à votre machine virtuelle via le protocole RDP :

Si comme moi vous rencontrez le message d’erreur suivant :

Déployez le service Azure Bastion comme ceci :

Renseignez les champs suivants :

Lancez sa validation, puis sa création :

Attendez la fin de la création d’Azure Bastion :

Connectez-vous à votre machine virtuelle via Azure Bastion nouvellement déployé :

Etape V – Tests IPv6 :

Une fois connecté, ouvrez la configuration IP et constatez la présence d’adresse IP locales en IPv4 et IPv6 :

Ouvrez également Edge et tester les informations réseaux internet depuis un des sites suivants :

Constatez la présence unique de l’IPv6 :

Testez le bon fonctionnement de l’IPv6 du site internet hébergé par l’App Service Azure via le nom de domaine :

Mais aussi via le nom de votre Azure Front Door :

Etape VI – Tests IPv6 d’Azure Front Door :

Afin de vérifier que la connexion entre la machine virtuelle et Azure Front Door s’opère bien uniquement sous le protocole IPv6, il est très facile de désactiver la route de ce dernier comme ceci :

Quelques secondes et un rafraîchissement web plus tard, le status de la route vers l’App Service change de couleur :

Réactualisez la page de votre site de test depuis votre machine virtuelle de test pour constater l’erreur :

Pensez à réactiver la route de votre service Azure Front Door.

Conclusion

Azure a encore du chemin à faire concernant l’implémentation générale de l’IPv6 au sein de l’ensemble de ses services. Nul doute que cela va arriver, mais on peut raisonnablement se demander exactement quand, car l’attente commence à se faire longueeeeeeeeeeeee ????.

Optimisez votre Azure : 2/4 – La sécurité de vos réseaux

Dans un environnement Cloud, la connectivité réseau est un point primordial de la sécurité. Que les services hébergés dans le cloud doivent être accessibles depuis une architecture on-premise ou pour des utilisateurs internet, il est nécessaire de mettre en place des mesures de sécurité pour protéger le traffic réseau mais aussi les périphériques.

Pour cela, voici quelques services disponibles nativement sous Azure pour y parvenir :

Azure VPN

Azure VPN est un service managé par Microsoft :

Une passerelle de réseau virtuel est composée de deux machines virtuelles ou plus qui sont automatiquement configurées et déployées sur un sous-réseau spécifique que vous créez, appelé sous-réseau de la passerelle… Vous ne pouvez pas configurer directement les machines virtuelles qui font partie de la passerelle de réseau virtuel, même si les paramètres que vous sélectionnez lors de la configuration de votre passerelle ont un impact sur les machines virtuelles de passerelle créées.

Microsoft Doc

La passerelle de réseau virtuel envoie du trafic crypté entre un réseau virtuel Azure et un site via Internet. Cette connexion est disponible pour deux besoins :

  • Connexion Site à Site (S2S) : utilisée pour établir une ou des connexions permanentes vers des locaux afin de prolonger les réseaux locaux dans Azure.
  • Connexion Point à Site (P2S) : utilisée pour établir des connexions temporaires en situation de mobilité. Ideal pour des périphériques portables.

Dans le cadre d’une connexion P2S, les méthodes d’authentification à Azure VPN sont à considérer selon le type de périphériques utilisé :

Azure propose plusieurs SKUs de VPN avec différents débits :

A cela, il faut aussi ajouter les coûts de bande passantes puisque le traffic sortant d’Azure est facturé par Microsoft :

Azure ExpressRoute

A l’inverse d’Azure VPN, les connexions ExpressRoute n’acheminent pas le traffic via Internet. Elles offrent plus de fiabilité, une vitesse plus rapide et une latence inférieure que les connexions Internet classiques.

Un circuit ExpressRoute comporte toujours deux connexions à deux routeurs périphériques Microsoft Enterprise (MSEE). Les fournisseurs de connectivité utilisent eux aussi des dispositifs redondants pour assurer la redondance de vos connexions à Microsoft.

Les principaux avantages de la connexion ExpressRoute sont :

  • Connectivité de couche 3 entre votre réseau local et le cloud de Microsoft via un fournisseur de connectivité.
  • Connectivité aux services de cloud de Microsoft dans toutes les régions de la zone géopolitique.
  • Routage dynamique entre votre réseau et Microsoft via le protocole de routage dynamique standard (BGP).
  • Redondance intégrée dans chaque emplacement de peering pour une plus grande fiabilité.
  • SLA de disponibilité de la connexion.
  • Support de la qualité de service pour Skype Entreprise.

La tarification d’une liaison ExpressRoute est plus chère qu’une liaison Azure VPN et se décompose de la façon suivante :

  • Passerelle de réseau virtuelle ExpressRoute (Microsoft)
  • Circuit ExpressRoute (Microsoft)
  • Traffic sortant si formule non illimité (Microsoft)
  • Partenaire de connectivité ExpressRoute (Fournisseur d’accès)

Des formules annexes d’ExpressRoute existent comme :

Azure Network Security Group (NSG)

Un groupe de sécurité réseau (NSG) filtre le trafic réseau entrant et sortant et contient des règles qui sont utilisées pour autoriser ou refuser le trafic de sécurité réseau filtré. La configuration de ces règles de sécurité NSG vous permet de contrôler le trafic réseau en autorisant ou en refusant des types de trafic spécifiques. Vous pouvez affecter un NSG à :

  • Une interface réseau pour filtrer le trafic réseau sur cette interface uniquement.
  • Un sous-réseau pour filtrer le trafic sur toutes les interfaces réseau connectées dans le sous-réseau.

Vous pouvez également affecter des NSG à la fois à des interfaces réseau et à des sous-réseaux. Dans ce cas, chaque NSG est évalué indépendamment.

Azure Application Security Group (ASG)

Il est possible de combiner l’efficacité du NSG en associant les ressources de même nature à un ASG. Le groupe de sécurité des applications vous permet de configurer la sécurité du réseau comme une extension naturelle de la structure d’une application, en vous permettant de regrouper des machines virtuelles et de définir des politiques de sécurité du réseau en fonction de ces groupes.

Azure Bastion

Les machines virtuelles Windows et Linux nécessitent un accès pour leur administration. L’ajout d’une IP publique sur la machine virtuelle résout le souci d’accès externe mais créer un précédent de sécurité. C’est là qu’Azure Bastion rentre en scène :

Azure Bastion est un service PaaS proposé par Azure pour apporter une couche de sécurité supplémentaire dans le cadre de connexion RDP/SSH. Ce composant permet alors de se connecter sur des machines virtuelles sans les exposer à internet.

Azure Bastion doit être associé à un réseau virtuel même s’il est compatible avec les réseaux virtuels associés à ce dernier.

Azure Firewall

Azure Firewall est un service de sécurité réseau basé sur le cloud qui permet de protéger vos ressources VNet. En utilisant Azure Firewall, vous pouvez créer et gérer de manière centralisée des profils de connectivité réseau dans toute votre organisation.

Rappel des chapitres de l’article

Etape II : La sécurité de vos identités
Etape III : La sécurité de vos périphériques
Etape IV : La sécurité de votre Azure
Etape V : La sécurité de vos réseaux
Etape VI : La sécurité de vos applications
Etape VII : La sécurité de vos données
Etape VIII : Certifications de Sécurité Microsoft