Copilot + données on-premise

Le cloud est devenu le quotidien pour un grand nombre d’entreprises, mais les sites on-premise gardent encore une belle part des infrastructures et du stockage de données. Les principales IA ont compris cela, et elles proposent différents moyens de connecter ces données stockées on-premise à elles, afin ces informations soient elles-aussi indexées dans les mêmes outils pour une meilleure expérience utilisateur.

Le connecteur Partage de fichiers Microsoft Graph permet aux utilisateurs de votre organization de rechercher des partages de fichiers Windows locaux.

Microsoft Learn

Avant d’attaquer le sujet central de cet article, voici un rappel des articles écrits autour des solutions Copilot de Microsoft :

Pour notre démonstration, Microsoft a mis à disposition 3 documentations relatives à la mise en place de l’agent on-premise pour un serveur de fichiers local :

Quels sont les formats de fichiers pris en charge par l’agent de connecteur ?

Microsoft rappelle ici les formats supportant l’indexation au travers de l’agent on-premise pour un partage de fichier :

DOC, DOCM, DOCX, DOT, DOTX, EML, GIF, HTML, JPEG, JPG, MHT, MHTML, MSG, NWS, OBD, OBT, ODP, ODS, ODS, ODT, ONE, PDF, PNG, POT, PPS, PPT, PPTM, PPTX, TXT, XLB, XLC, XLSB, XLSB, XLSX, XLT, XLXM, XML, XPS et ZIP

Rappel : Seul le contenu texte sera indexé et les fichiers supérieurs à 100 Mo seront ignorés.

Existe-t-il une configuration recommandée pour installer l’agent on-premise ?

Microsoft recommande d’installer l’agent on-premise sur une machine ou un poste ayant les caractéristiques suivantes :

  • Windows 10, Windows Server 2016 R2 et versions ultérieures
  • 8 cœurs, 3 GHz
  • 16 Go de RAM, 2 Go d’espace disque
  • Accès réseau à la source de données et à Internet via 443

Afin de bien comprendre le fonctionnement de l’agent on-premise sur un serveur partage de fichiers local vers Copilot pour Microsoft 365, je vous propose de réaliser ce petit exercice :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Copilot, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Une licence Copilot pour Microsoft 365
  • Une des licences 365 suivantes :
    • Microsoft 365 E5
    • Microsoft 365 E3
    • Office 365 E3
    • Office 365 E5
    • Microsoft 365 A5
    • Microsoft 365 A3
    • Office 365 A5
    • Office 365 A3
    • Microsoft 365 Business Standard
    • Microsoft 365 Business Premium

Avant d’installation le connecteur sur le serveur on-premise, faisons un premier de test de prompt à Copilot pour évaluer les réponses obtenues.

Etape I – Premier test Copilot sans connecteur :

Pour cela, ouvrez votre navigateur internet sur la page web de Copilot en mode Work :

Saisissez le prompt suivant :

cherche un document parlant de associez fslogix avec azure ad

Copilot vous informe qu’il trouve bien des documents sur SharePoint ou Teams, mais aucun document stocké depuis un serveur de fichiers local.

Afin de pouvoir tester ce connecteur, il m’est nécessaire de créer une machine virtuelle.

Etape II – Préparation du serveur de fichiers local :

Afin de faciliter la démonstration, j’ai donc créé la machine virtuelle suivante sur Azure :

Cette machine virtuelle fonctionne sous Windows Server et est jointe à un domaine Active Directory. De plus, elle se trouve sur le même réseau que le Cloud PC Windows 365 contenant les outils 365 et la licence Copilot pour Microsoft 365.

Important : La liaison réseau directe sera nécessaire pour ouvrir le document indexé et proposé dans les résultats de Copilot.

J’ai également déployé le service Azure Bastion pour m’y connecter plus facilement en RDP :

Commençons par la préparation de notre tenant à gérer les authentification de notre connecteur à Microsoft 365 à l’API Microsoft Graph.

Etape III – Création d’une Inscription d’application Entra :

Rendez-vous sur la page du portail Azure disponible juste ici, puis ouvrez le service Microsoft Entra ID :

Dans le menu Inscriptions d’applications, cliquez-ici pour créer une nouvelle Inscription :

Nommez votre application, puis cliquez sur Inscrire :

Cliquez sur le menu Certificats et secrets, puis ajoutez un nouveau secret client comme ceci :

Donnez-lui une description, puis cliquez sur Ajouter :

Copiez la valeur de votre secret. Ce dernier sera utilisé par votre connecteur on-premise afin qu’il s’authentifie automatiquement :

Dans le menu des Permissions API, cliquez-ici pour ajouter des permissions supplémentaires :

Choisissez l’API Microsoft Graph :

Cliquez sur Permissions d’application :

Recherchez et cochez les 3 permissions suivantes en utilisant la barre de recherche, puis cliquez sur Ajouter les permissions :

  • ExternalConnection
    • ExternalConnection.ReadWrite.OwnedBy
  • ExternalItem
    • ExternalItem.ReadWrite.OwnedBy
  • Directory
    • Directory.Read.All

Enfin, cliquez sur le bouton suivant afin d’appliquer ces permissions au niveau du tenant :

Confirmez votre choix en cliquant sur Oui :

Copiez également l’ID de votre application pour la configuration de l’agent on-premise :

La configuration du côté du tenant est en partie terminée. Nous allons maintenant nous intéresser l’installation de l’Agent on-premise.

Etape IV – Installation de l’agent on-premise :

Avant de de configurer l’agent on-premise installé sur votre serveur de fichiers local, il est nécessaire de dispose d’un rôle RBAC spécifique sur Entra ID :

Sur votre serveur de fichiers, ouvrez une session à distance avec un compte administrateur via le service Azure Bastion :

Sur votre serveur de fichiers, préparez une arborescence partagée sur le réseau et contenant des fichiers de données à indexer :

Avant d’installer l’agent on-premise, il est nécessaire de disposer au minimum de .NET Core Desktop Runtime en version 7.0.

Pour cela, téléchargez-le depuis cette page :

Lancez l’installation de .NET 7.0 :

Continuez en téléchargeant l’agent on-premise depuis cette page :

Cliquez-ici pour commencer le téléchargement, puis lancez l’installation :

Cliquez sur Suivant :

Acceptez les conditions, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Installer :

Validez en cliquant sur Oui sur les différents messages d’avertissement Windows :

L’installation est finie, cliquez sur Terminer :

Le configurateur de l’agent on-premise s’ouvre automatiquement, cliquez-ici pour associez ce dernier à votre tenant Microsoft :

Nommez cet agent on-premise, reprenez les informations récupérées de l’inscription d’application créée précédemment, puis cliquez sur Enregistrer :

Attendez quelques minutes la finalisation de la configuration de l’agent on-premise :

Une fois la configuration terminée, cliquez sur Fermer :

La configuration sur le serveur de fichiers local est maintenant terminée, nous allons mettre en place la liaison avec 365 depuis la console d’administration 365 dédiée : Recherche et intelligence.

Etape V – Configuration de la source de données 365 :

Pour cela, retournez sur cette page d’administration du tenant Microsoft 365 afin de finaliser la configuration de l’agent on-premise en tant que nouvelle source de données :

Sélectionnez le Partage de fichiers, puis cliquez sur Suivant :

Nommez votre connexion ainsi que les informations visibles pour l’utilisateur Copilot, puis cliquez ici :

Reprenez les informations liées au partage de fichier en y incluant l’agent on-premise ainsi que les identifiants Windows de votre domaine, testez la bonne connexion, puis cliquez-ici :

Regardez les choix possibles, puis cliquez-ici :

Regardez les choix possibles, puis cliquez-ici :

Regardez les choix possibles, puis cliquez-ici :

Déterminez les droits d’exploitation des fichiers stockées sur votre partage local, puis cliquez-ici :

Regardez les choix possibles, puis cliquez-ici :

Regardez les choix possibles, puis cliquez-ici :

Définissez le fuseau horaire adéquat et la fréquence de synchronisation, puis cliquez-ici :

Enfin cliquez sur Publier :

Cliquez sur Fermez :

Attendez quelques minutes afin que le connecteur soit entièrement publié, que la première synchronisation soit finie et que des premiers documents soient indexés :

Votre configuration est enfin terminée. Passez à la suite pour constater d’éventuels changements.

Etape VI – Second test Copilot avec connecteur :

Sur votre utilisateur ayant la licence Copilot pour Microsoft 365, retournez sur la page de Copilot en mode Work en ayant toujours aucun plugin d’actif :

Saisissez à nouveau le prompt suivant :

cherche un document parlant de associez fslogix avec azure ad

Constatez l’apparition d’un résultat avec une ou plusieurs références de provenant de notre connecteur en relation avec l’agent installé sur le serveur de fichiers local :

De mon côté, je n’ai pas été en mesure de cliquer directement sur la source et d’obtenir automatiquement le fichiers attendu directement depuis la console Copilot.

Pourtant, en copiant l’URL de la source Copilot, le fichier est bien accessible et est téléchargeable :

Je cherche toujours pourquoi…

Etape VII – Test depuis Microsoft Search :

Malgré cela, j’ai souhaité refaire le même test depuis la barre de recherche Microsoft Search située sur la page d’Office :

Saisissez les mots clefs suivants :

associez fslogix avec azure ad

Le même résultat apparaît alors, cliquez sur le nom du fichier proposé par Microsoft Search :

Acceptez le risque en cliquant sur Oui :

Constatez la bonne ouverture du fichier depuis la source locale en lecture seule :

Conclusion

La mise en place de l’agent on-premise dédié au partage de fichiers pour Copilot pour Microsoft 365 est assez facile à mettre en place et fonctionne plutôt bien.

Grâce à Microsoft Graph, Microsoft propose à tous un très grand nombre de possibilités pour créer les liaisons vers Copilot selon vos exigences et vos besoins :

Démarrez Copilot pour Microsoft 365 sur votre tenant

Microsoft vient de faire une grande annonce il y a seulement quelques heures : Copilot pour Microsoft 365 est maintenant accessible au grand public et à toutes les organisations. Quelles sont les contraintes ? Comment cela se passe au niveau du tenant ? Nous essaierons de répondre à plusieurs questions et testerons la mise en place d’une licence Copilot pour Microsoft 365.

Copilot pour Microsoft 365 n’est-il pas déjà accessible depuis le dernier Ignite en 2023 ?

C’est en partie vrai. L’une des grandes annonces du dernier Ignite portait sur la GA de Copilot pour Microsoft 365, uniquement pour les grandes entreprises. La commande minimale de Copilot pour Microsoft 365 était alors 300 sièges et nécessitait également des licences 365 Enterprise E3 ou E5.

A 30$ par utilisateur, la facture de Copilot pour Microsoft 365 pouvait paraitre assez salée.

Annoncé mi-décembre pour début janvier, Copilot pour Microsoft 365 était alors aussi accessible aux écoles disposants de licences Microsoft 365 A3 ou A5. Avec toujours la même règle : 30 dollars par utilisateur et par mois, et avec un minimum de 300 places par tenant.

Qu’est-ce que Microsoft a changé sur le modèle de licence ces dernières heures ?

Comme indiqué en début d’article, Copilot pour Microsoft 365 est maintenant accessible au grand public et à toutes les organisations.

Autrement dit, il est possible de :

  • N’acheter qu’une seule licence Copilot pour Microsoft 365 et non plus 300
  • Ne pas disposer obligatoirement de licences Microsoft 365 E3 ou E5
  • D’acheter des licences Copilot pour Microsoft 365 via le CSP

Mais il reste encore quelques exigences pour que les utilisateurs puissent profiter de Copilot pour Microsoft 365 :

  • Si < 299 utilisateurs (Business) : Disposer de licences Microsoft 365 Business Standard ou Premium pour les utilisateurs ayant Copilot pour Microsoft 365
  • Si >= 300 utilisateurs (Enterprise) : Disposer de licences Microsoft 365 Enterprise E3 ou E5 pour les utilisateurs ayant Copilot pour Microsoft 365
  • Le prix reste de 30$ par utilisateur et par mois
  • L’engagement minimum est d’une année pour les licences Copilot pour Microsoft 365

Qu’est-ce que Copilot pour Microsoft 365 ?

Afin de vous faire une meilleure idée, voici une très courte vidéo expliquant l’audacieux mélange entre une IA, les données provenant de 365 (ou d’ailleurs) et les outils que composent la suite 365 :

Un article parlant des multiples Copilots a d’ailleurs écrit sur ce blog juste ici. Enfin voici quelques liens utiles à propos de Microsoft Copilot for Microsoft 365 :

Comment démarre-t-on Copilot pour Microsoft 365 ?

La mise en place de Copilot pour Microsoft 365 est assez facile, mais la préparation demande un peu plus de temps. En effet, Copilot pour Microsoft 365 est mesure de « piocher » dans les données de votre entreprise. Ces dernières doivent donc être accessibles, protégées et structurées.

La préparation du tenant va donc principalement porter sur les points suivants :

Préparez vos données et vérifiez que tous les contrôles de sécurité, de confidentialité et de conformité sont en place. Copilot hérite de vos autorisations et de vos politiques existantes, et le fait de s’assurer que celles-ci sont en place contribue à un déploiement transparent. Effectuez des vérifications d’accès … utilisez des étiquettes de sensibilité pour protéger les données importantes et validez les politiques de prévention des pertes de données, de conservation et de conformité.

Examinez les conditions préalables pour Copilot en examinant la vue d’ensemble et les exigences pour Microsoft 365 Copilot afin de positionner votre tenant pour déployer Copilot de manière transparente. (Guide de configuration)

Familiarisez-vous avec les contrôles administratifs disponibles pour gérer Copilot dans la page Copilot du centre d’administration Microsoft 365.

Développez votre stratégie d’adoption en exploitant les ressources disponibles sur notre site d’adoption, y compris ce kit d’adoption et ce kit d’outils d’accueil des utilisateurs.

Vérifiez l’état de préparation, mesurez l’adoption et l’impact grâce au tableau de bord Microsoft Copilot (préversion) dans Viva Insights ou PowerBi qui aide les organisations à maximiser la valeur de Copilot pour Microsoft 365.

Microsoft Tech Community

Afin d’aller plus loin dans la démonstration, j’ai la possibilité d’acheter une licence Copilot pour Microsoft 365 sur un tenant de test afin de visualiser sa mise en place.

J’ai souhaité uniquement suivre les conditions requises dictées par Microsoft, accessibles depuis cette page.

Les tâches que nous allons réaliser seront donc les suivantes :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Copilot pour Microsoft 365, il vous faudra disposer des éléments suivants :

  • Un tenant Microsoft
  • Une des licences suivantes :
    • Microsoft 365 E5
    • Microsoft 365 E3
    • Office 365 E3
    • Office 365 E5
    • Microsoft 365 A5
    • Microsoft 365 A3
    • Office 365 A5
    • Office 365 A3
    • Microsoft 365 Business Standard
    • Microsoft 365 Business Premium

Dans mon environnement, je disposerai des licences suivantes sur mon utilisateur de test :

  • 1x Microsoft 365 E5
  • 1x Windows 365 Enterprise
  • 1x Copilot pour Microsoft 365

J’ai donc choisi de tester Copilot pour Microsoft 365 sur un poste Windows 365 afin de disposer d’un poste de test entièrement consacré à ce dernier.

Etape I – Gestion des licences :

L’étape d’achat de Copilot n’est décrite ici. J’ai acheté une licence Copilot pour Microsoft 365 via le distributeur CSP TD SYNNEX. Pour rappel, cette licence est disponible en NCE et existe seulement en engagement annuel.

Quelques minutes après l’achat, la licence Copilot pour Microsoft 365 est bien visible sur mon tenant depuis cette page :

Avant d’assigner la licence Copilot pour Microsoft 365 à mon utilisateur de test, voici les licences déjà en place sur son compte 365 :

Continuons avec la mise en place du poste utilisateur de test via Windows 365.

Etape II – Machine de test Windows 365 :

Afin de créer un environnement dédié à Copilot pour Microsoft 365, j’ai provisionné un poste via Windows 365. Le provisionnement se fait via cette page de la console Intune.

Plusieurs articles ont déjà été écrits sur Windows 365 :

Une fois le provisionnement du poste Windows 365 terminé, son accès est alors possible via :

L’environnement de l’utilisateur est maintenant opérationnel, il ne nous reste plus qu’à suivre la documentation Microsoft détaillant les conditions requises Copilot pour Microsoft 365.

Points importants :

  • Microsoft propose de satisfaire ces exigences via l’utilisation de guides disponibles sur le portail d’administration de 365.
  • Ce n’est pas une obligation de les utiliser pour parvenir à la mise en place de Copilot pour Microsoft 365.
  • Les étapes concernant les exigences suivantes sont présentées à titre informatif.

Etape III – Exigence Microsoft 365 Apps :

Microsoft 365 Apps doivent être déployés. Utilisez le guide de configuration Microsoft 365 Apps dans le Centre d’administration Microsoft 365 pour effectuer un déploiement sur vos utilisateurs.

Microsoft Learn

Ce guide est accessible via ce lien direct ou via le menu suivant du portail d’administration 365 :

Recherchez le guide concerné via la barre de recherche, puis cliquez dessus pour le démarrer :

Choisissez la version des applications 365 et la méthode sécuritaire prévues, puis cliquez sur Suivant :

Lisez si besoin les documentations disponibles, puis cliquez sur Suivant :

Parcourez les différentes méthodes possibles de déploiement, puis cliquez sur Suivant :

Validez ou non le besoin d’activer Microsoft 365, puis cliquez sur Suivant :

Préparez la communication à vos utilisateurs, puis cliquer sur Suivant :

Finalisez le guide concerné en cliquant ici :

Constatez le changement de statut du guide précédemment validé :

Etape IV – Exigence de version et canal de mise à jour :

À partir de décembre 2023, les utilisateurs doivent utiliser le canal actuel (Current) ou le canal Entreprise mensuel. Pour en savoir plus, voir Vue d’ensemble des canaux de mise à jour pour les applications Microsoft 365.

Pour cela, définissez la méthode de mise à jour appropriée :

Dans mon cas, j’ai choisi la Mise à jour cloud. Connectez-vous à la console Microsoft 365 Apps admin center via cette page, puis activez la fonction Cloud comme ceci :

Attendez quelques minutes afin de voir apparaitre les menus suivants :

Accédez à la page d’inventaire, puis cliquez-ici :

Sélectionnez les appareils à déplacer et le canal de mise à jour ciblé :

Rappel Microsoft : Jusqu’à 24 heures peuvent être nécessaires pour que le changement de canal soit effectué par l’appareil, en supposant que les appareils sont en ligne et peuvent se connecter au service.

Nous retournerons sur cette page dans 24 heures pour y constater d’éventuels changements.

Avant :

Après :

Etape V – Exigence d’identifiant Microsoft Entra :

Les utilisateurs doivent avoir des comptes d’ID Microsoft Entra (anciennement Azure Active Directory). Vous pouvez ajouter ou synchroniser des utilisateurs à l’aide de l’Assistant Intégration dans le Centre d’administration Microsoft 365.

Microsoft Learn

Dans mon cas, mon utilisateur est déjà un utilisateur Cloud, et non synchronisé via Entra ID Connect :

Etape VI – Exigence Microsoft OneDrive :

Certaines fonctionnalités de Microsoft Copilot pour Microsoft 365, telles que la restauration de fichiers et la gestion OneDrive, nécessitent que les utilisateurs disposent d’un compte OneDrive. Vous pouvez utiliser le guide de configuration de OneDrive dans la Centre d’administration Microsoft 365 pour activer OneDrive pour vos utilisateurs.

Microsoft Learn

Ce guide est accessible via ce lien direct ou via le menu suivant du portail d’administration 365 :

Recherchez le guide concerné via la barre de recherche, puis cliquez dessus pour le démarrer :

Lisez les informations disponibles sur la protection OneDrive, puis cliquez sur Suivant :

Définissez la politique de partage externe à l’entreprise, puis cliquez sur Suivant :

Définissez l’OS cible, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez si besoin une méthode de transfert des données, puis cliquez sur Suivant :

Modifiez si besoin les paramètres avancés, puis cliquez sur Suivant :

Préparez la communication à vos utilisateurs, puis cliquer sur Suivant :

Finalisez le guide concerné en cliquant ici :

Constatez le changement de statut du guide précédemment validé :

Par la suite, il sera important que le compte OneDrive des utilisateurs de Copilot pour Microsoft 365 soit déployé. Pour cela, aucune autre solution que de leur laisser ouvrir une première fois leur compte OneDrive :

Etape VII – Exigence Microsoft Outlook :

Microsoft Copilot pour Microsoft 365 fonctionne avec le nouvel Outlook (pour Windows et Mac), actuellement en préversion. Les utilisateurs peuvent basculer vers le nouvel Outlook en sélectionnant Essayer le nouvel Outlook dans leur client Outlook existant.

Microsoft Learn

Etape VIII – Exigence Microsoft Teams :

Vous pouvez utiliser le guide d’installation de Microsoft Teams dans le Centre d’administration Microsoft 365 pour configurer les paramètres populaires de Teams, notamment l’accès externe, l’accès invité, les autorisations de création d’équipe, etc. Copilot dans Teams est disponible sur Windows, Mac, web, Android et iOS.

Microsoft Learn

Ce guide est accessible via ce lien direct ou via le menu suivant du portail d’administration 365 :

Recherchez le guide concerné via la barre de recherche, puis cliquez dessus pour le démarrer :

Lisez les informations disponibles sur la configuration Teams, puis cliquez sur Suivant :

Lisez les informations disponibles sur la préparation de Teams, puis cliquez sur Suivant :

Modifiez si besoin la gouvernance et les polices Teams puis cliquez sur Suivant :

Ne pas oubliez d’activer la transcription Teams via cette page afin que Copilot puisse fonctionner en réunion :

Définissez les options Teams, comme par exemple l’accès invité, puis cliquez sur Suivant :

Personnalisez les créations d’équipes Teams, puis cliquez sur Suivant :

Créez si besoin des équipes Teams, puis cliquez sur Suivant :

Définissez les méthodes d’installation des clients Teams, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez si besoin des polices de protection d’application gérées sous Intune, puis cliquez sur Suivant :

Parcourez si besoin les méthodes de résolution de problèmes, puis cliquez sur Suivant :

Préparez la communication à vos utilisateurs, puis cliquer sur Suivant :

Lisez les documentations sur les fonctions annexes de Teams, puis cliquez sur Suivant :

Finalisez le guide concerné en cliquant ici :

Constatez le changement de statut du guide précédemment validé :

Note : Un test dans Teams nous montrera l’activation possible de Copilot via l’exploitation de la Transcription :

Etape IX – Exigence Microsoft Loop :

Pour utiliser Microsoft Copilot pour Microsoft 365 avec Microsoft Loop, la boucle doit être activée sur votre tenant. Microsoft détaille la procédure dans cet article.

Rendez-vous sur Microsoft 365 Apps admin center via la page suivante, puis cliquez sur Créer :

Définissez un nom à votre nouvelle police de configuration, puis cliquez sur Suivant :

Appliquez cette police à tous les utilisateurs du tenant, puis cliquez sur Suivant :

Configurez les 3 polices Loop suivantes, puis cliquez sur Suivant :

Vérifiez la configuration, puis cliquez sur Créer :

Attendez la fin de la création de la police de configuration :

Note : Un test dans Loop nous montrera la bonne activation du service pour notre utilisateur de test :

Etape X – Exigence Microsoft Whiteboard :

Pour utiliser Microsoft Copilot pour Microsoft 365 avec Microsoft Whiteboard, vous devez activer le tableau blanc pour votre tenant. Pour en savoir plus sur le Tableau blanc Microsoft, consultez Gérer l’accès à Microsoft Whiteboard pour votre organization.

Microsoft Learn

Utilisez la barre de recherche de la page d’accueil du centre d’administration 365 :

Activez Whiteboard pour l’ensemble de votre organization, puis Sauvegardez :

Connectez-vous à SharePoint Online PowerShell :

Connect-SPOService -Url https://contoso-admin.sharepoint.com

Utilisez un compte administrateur SharePoint :

Activez Fluid à l’aide de l’applet de commande suivante Set-SPOTenant :

Set-SPOTenant -IsWBFluidEnabled $true

Etape XI – Configuration Copilot pour Microsoft 365 :

Un guide spécial est accessible via ce lien direct ou via le menu suivant du portail d’administration 365 :

Recherchez le guide concerné via la barre de recherche, puis cliquez dessus pour le démarrer :

Cliquez ici pour le démarrer le guide Copilot pour Microsoft 365 :

Cliquez sur Suivant :

Vérifiez que les exigences précédemment abordées soient appliquées, puis cliquez sur Suivant :

Assignez la licence Copilot pour Microsoft 365 à votre utilisateur de test, puis cliquez sur Suivant :

Préparez la communication à vos utilisateurs, puis cliquer sur Suivant :

Finalisez le guide concerné en cliquant ici :

Constatez le changement de statut du guide précédemment validé :

Parcourez si besoin les options possibles de Copilot via cette page :

Consultez les rapports de préparation et d’usage de Copilot via cette page :

Etape XII – Test de recherche d’un document 365 :

Téléversez un document Word local vers le compte OneDrive de votre utilisateur de test :

Copiez ce fichier depuis la zone tampon vers OneDrive, puis attendez que ce dernier soit synchronisé sur le Cloud :

Attendez quelques minutes, puis depuis le client Teams, effectuez une recherche via Copilot afin de retrouver le document :

Etape XIII – Test de rédaction d’un mail sur Outlook :

Ouvrez le client Outlook, puis activez la nouvelle version d’Outlook comme Microsoft le demande pour Copilot :

Attendez que la nouvelle version soit entièrement téléchargée :

Confirmez la bascule en cliquant ici :

Cliquez sur Continuer :

Cliquez sur Passer :

Utilisez la fonction Copilot pour lui demander de générer un mail :

Observez le résultat, puis cliquez-ici pour l’affiner davantage :

Choisissez le ton et la longueur du mail que vous attendez de la part de Copilot, puis recliquez sur Générer :

Constatez les changements par rapport à la version précédente, puis cliquez sur Conserver :

Après une déconnexion reconnexion de l’utilisateur sur une application Microsoft 365 et un redémarrage de session Windows, le bouton Copilot a fait son apparition dans les différentes applications :

La génération de contenus via Copilot peut alors commencer :

Conclusion

La mise en place du service de Copilot pour Microsoft 365 est assez rapide en soit. Mais une grande importante doit être accordée à deux grands sujets :

J’essaierai de vous faire assez rapidement un second article sur la sécurité des données avec Copilot pour Microsoft 365.

Enfin, nul doute que l’arrivée de Copilot pour Microsoft 365 pour toutes les entreprises, petites ou grandes, va bouleverser le marché 😎

Windows 365 Switch

Fraichement arrivé, Windows 365 Switch vous permet de pousser encore un peu plus l’intégration transparente entre votre poste local et votre Cloud PC. Pour le moment, Windows 365 Switch est uniquement accessible en préversion, Microsoft vient de l’annoncer à la communauté : Windows 365 Switch disponible en avant-première publique.

Qu’est-ce que Microsoft 365 Switch ?

Grâce à Windows 365 Switch, vous allez pouvoir basculer entre votre poste local et votre Cloud PC très facilement. Je suis presque sûr que cela préfigure l’arrivée d’un menu Démarrer unique entre vos deux ressources 😎.

Windows 365 Switch fait sens dans le cadre de scénarios BYOD (Bring-Your-Own-Device), où vous devez vous connecter depuis votre propre appareil Windows à un PC Cloud sécurisé, appartenant par exemple à l’entreprise.

Ayant besoin d’un accès constant aux ressources présentes sur les deux environnements, vous pouvez facilement passer de votre environnement personnel à votre environnement professionnel.

Windows 365 Switch permet de passer facilement d’un Cloud PC Windows 365 au bureau local en utilisant les mêmes commandes clavier familières, ainsi qu’un clic de souris ou un geste de balayage. Windows 365 Switch permet une expérience transparente à partir de Windows 11 grâce à la fonction d’affichage des tâches.

Microsoft Techcommunity

Avant de rentrer en détail sur la mise en place de cette fonctionnalité, voici une vidéo de présentation par les équipes de Microsoft :

Quels sont les prérequis pour Windows 365 Switch ?

Comme la documentation Microsoft le rappelle, utilisez Windows 365 Switch nécessite de respecter exigences suivantes :

  • Appareil physique Windows 11 Professionnel ou Entreprise.
  • Windows 365 PC Cloud licence.
  • Inscrire à la fois l’appareil physique et le PC cloud dans le canal bêta du programme Windows Insider (par défaut) ou le canal de développement.

Concernant l’obligation de l’appareil physique, je ne suis pas entièrement d’accord, et je vais vous le démontrer en utilisant une machine virtuelle AVD lors de mon test.

Dans celui-ci, vous trouverez toutes les étapes nécessaires, de la création à la connexion à la machine virtuelle, au test de la fonctionnalité Switch :

Etape 0 – Quels sont les prérequis pour tester Windows 365 Switch ?

Pour réaliser cet exercice sur Windows 365 Switch, il vous faudra disposer des ressources suivantes :

  • Une souscription Azure valide
  • Une licence Windows 365

Dans notre exercice, nous allons donc commencer par créer une machine virtuelle via Azure Virtual Desktop afin de servir de poste local de test.

Etape I – Préparation d’Azure Virtual Desktop :

Commençons par créer notre machine virtuelle AVD de test pour simuler notre poste local.

Pour cela, rendez-vous dans le portail d’Azure afin créer un réseau virtuel en utilisant la barre de recherche en haut de l’écran :

Cliquez ici pour créer votre réseau virtuel pour la VM AVD :

Renseignez les différents champs, puis lancez validation du template par Azure :

Une fois la validation réussie, lancez la création de la ressource :

Attendez environ une minute que le réseau virtuel Azure soit créé, puis continuez la création des ressources AVD en utilisant la barre de recherche Azure :

Cliquez-ici pour créer un nouvel environnement Azure Virtual Desktop :

Renseignez les champs du premier onglet, puis cliquez sur Suivant :

Inutile de modifier l’accès réseau AVD sur le second onglet, cliquez sur Suivant :

Renseignez les informations liées aux machines virtuelles AVD en prenant soin de choisir une image présente dans la liste de celles compatibles avec Windows 365 Switch :

Définissez les performances voulues pour votre VM, puis renseignez le réseau virtuel créé précédemment :

Joignez vos VMs AVD à Azure AD, renseignez un mot de passe administrateur local, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure passée, lancez la création des ressource AVD :

Le traitement Azure devrait durer une dizaine de minutes environ.

Une fois terminé, cliquez sur le nom du groupe de ressources afin d’y mettre les droits pour votre utilisateur de test :

Dans la section des rôles RBAC Azure sur le groupe de ressources AVD, ajoutez les rôles suivants pour votre utilisateur AVD :

Activez la fonction suivante pour profiter du SSO dans les propriétés RDP, puis sauvegardez :

Rafraichissez plusieurs fois afin que la machine AVD soit prête et marquée comme connectable :

Notez l’apparition récente de ces 2 nouveaux indicateurs.

Quelques rafraichissements plus tard, la machine virtuelle AVD est bien indiquée comme disponible :

Votre environnement Azure Virtual Desktop est maintenant prêt. Nous allons pouvoir maintenant nous connecter à ce poste local simulé pour le mettre à jour.

Ouvrez le client Remote Desktop, ou installez-le depuis ce lien si cela n’est pas encore le cas :

Utilisez la fonction suivante pour faire apparaître la machine AVD :

Authentifiez-vous avec votre utilisateur de test AVD :

Cliquez sur l’icône de bureau à distance :

Autorisez-les connections de bureau à distance à partir de l’identité Azure AD de votre utilisateur de test AVD :

Attendez que le bureau à distance Windows 11 AVD s’ouvre :

Allez dans les paramétrages Windows :

Cliquez-ici pour rejoindre le programme Windows Insider :

Avant de pouvoir rejoindre le programme Windows Insider, cliquez sur cette alerte afin d’activer la remontée de données de diagnostic :

Activez l’option, puis retournez sur la page principale des paramètres Windows :

Cliquez sur Commencer afin d’activer le programme Windows Insider :

Utilisez le compte de votre utilisateur de test AVD pour rejoindre le programme :

Cliquez sur Continuer pour accepter les conditions du programme liées aux données privées :

Choisissez le canal Dev ou Beta, puis cliquez sur Continuer :

Considérez si besoin les particularités du canal Dev, puis cliquez sur Continuer :

Cliquez sur Continuer pour accepter les conditions du programme liées à votre poste :

Redémarrez la VM de test local :

Comme attendu, la session Windows de l’utilisateur de test se ferme en y indiquant le motif :

Environ 30 secondes plus tard, réouvrez la session Windows de votre utilisateur de test :

Retournez sur les paramètres Windows, puis constatez l’apparition de nouvelles mises à jour, dont celles-ci :

Lancez si besoin manuellement certaines mises à jour :

Attendez l’installation complète de toutes les mises à jour :

Une fois les installations terminées, lancez à nouveau un redémarrage de la VM de test local :

Attendez que le redémarrage se termine :

Afin de tester Windows 365 Switch, il est nécessaire de rejoindre également le programme Windows Insider sur la machine Windows 365.

Etape II – Préparation de Windows 365 :

Il est nécessaire de disposer des droits administrateurs pour notre utilisateur de test Windows 365.

Pour cela, rendez vous sur le portail Intune sur l’adresse suivante, puis créez une nouvelle configuration utilisateur comme ceci :

Renseignez les informations suivantes en cochant bien la case Local admin, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez le groupe d’utilisateurs Windows 365, puis cliquez sur Suivant :

Lancez la création de votre configuration utilisateur :

Attendez quelques minutes que la configuration utilisateur s’applique bien à votre poste Windows 365 :

Ouvrir une nouvelle session de bureau à distance, cette fois sur votre poste Windows 365 :

Comme précédemment sur la VM AVD, cliquez-ici pour rejoindre le programme Windows Insider sur votre poste Windows 365 :

Suivez les différentes étapes Insider, puis lancez le redémarrage de votre Cloud PC :

Retournez sur les paramètres Windows, puis constatez l’apparition de nouvelles mises à jour pour votre poste Windows 365 :

Attendez l’installation complète de toutes les mises à jour :

Une fois les installations terminées, lancez à nouveau un redémarrage de votre poste Windows 365 :

Attendez que le redémarrage se termine :

Vérifiez la présence de la mention suivante liée à Insider sur votre poste Windows 365, la version doit être supérieure ou égale à 22631.2129 :

Retournez sur votre machine de test AVD.

Etape III – Installation de Windows 365 :

Ouvrez le Windows Store, recherchez l’application Windows 365, puis installez-la :

Une fois l’installation terminée, ouvrez l’application Windows 365 :

Utilisez le compte approprié pour ouvrir la session Windows 365 :

Renseignez les identifiants de votre utilisateur de test disposant de la licence Windows 365 :

Passez les différentes pages d’aide :

Vérifiez la version de votre application Windows 365, celle-ci doit être supérieure ou égale à 1.3.177.0 :

Connectez-vous une première pour vérifier que tout fonctionne bien :

Utilisez le compte disposant de la licence Windows 365 :

Vérifiez l’absence de la nouvelle fonctionnalité Windows 365 Switch :

Et attendez 🤣🤣🤣.

Etape IV – Test de Windows 365 Switch :

Anecdote :

La fonctionnalité Switch n’est pas apparue immédiatement, c’est le moins que l’on puisse dire…

J’ai dû passer par plusieurs mis à jour Insider sur le poste et le Cloud PC et attendre environ 48 heures avant de pouvoir apercevoir la fonctionnalité apparaître dans le menu de l’application Windows 365.

A ce jour, je vois bien le menu Switch. Voici donc les différentes versions de mon environnement de test :

Windows 11 Azure Virtual Desktop :

Application Windows 365 :

Windows 365 Cloud PC :

Comme vous pouvez le constater, la fonctionnalité Switch apparaît donc bien dans mon environnement AVD de test :

Et l’aide y est également reportée dans les Actions rapides :

Un simple clic dans le menu suffit à activer la fonction :

Cliquez alors ici pour ouvrir la session Windows de votre Cloud PC :

La première ouverture de session affiche le premier écran de chargement suivant :

Comme indiqué, il est possible d’attendre ou de retourner sur le poste local, le temps que le chargement de la session Windows de votre Cloud PC se termine.

Attendez un peu, puis constatez le changement d’écran de chargement précédent par celui-ci :

Quelques secondes plus tard, le bureau Windows du Cloud PC s’ouvre :

Depuis le Cloud PC, retournez sur votre PC local comme ceci :

Et l’autre sens est également tout aussi simple :

Vous pouvez évidement réutiliser les raccourcis claviers habituels et les gestes pour basculer entre votre Cloud PC et votre PC local :

  • Ctrl+Win+flèche gauche : Déplacer un bureau vers la gauche.
  • Ctrl+Win+flèche droite : Déplace un bureau vers la droite.
  • Balayage à quatre doigts vers la gauche ou la droite : Passer d’un bureau à l’autre.

Conclusion

Microsoft continue encore et toujours de rendre la solution Windows 365 encore plus simple et l’enrichie très régulièrement de nouvelles fonctionnalités. Comme pour le boot direct sur le Cloud PC, Switch s’intègre dans cette approche unifiée entre le poste local et Windows 365 permet une fois de plus d’adoucir la barrière avec le Cloud.

Comme annoncée en introduction de cet article, l’intégration commune et complète des 2 barres Démarrer sera à coup sûr une amélioration majeure !

Un esprit zen sur les licences Microsoft 365

Beaucoup d’entre-nous sommes régulièrement confrontés à l’univers des licences du Cloud Microsoft dans le cadre de projets IT. Bien souvent, l’adjectif de jungle revient quand on aborde ce point.

Microsoft ne nous facilite pas la tâche non plus par les évolutions constantes de leurs programmes (ex. CSP / NCE), de leurs familles de produits, de leur nom, de leurs services mais aussi de leur prix !

Cela paraît surestimé mais il s’agit ici d’un vrai travail de recherche et de maintien à jour des connaissances, en permanence. Cet effort n’est pas uniquement valable pour Microsoft, mais il touche bien l’ensemble des éditeurs de solutions professionnelles.

Pour m’en sortir, j’utilise toutes les semaines un site, et pourtant je n’y avais pas encore fait le moindre article dessus …

Un grand merci à Aaron Dinnage pour son précieux travail sur le monde des licences du Cloud Microsoft. L’adresse de son site est donc https://m365maps.com/

De prime abord assez austère, on remarque très vite que son site est organisé par familles de licence et cela rend la recherche rapide et ciblée. La grande idée de son site repose sur sa facilité de comparaison entre les plans de licence d’un même produit.

Fonction I : Affichage des services disponibles sur une licence Microsoft

Prenons en premier exemple la licence Microsoft 365 Business Basic. Voici la page officielle de Microsoft concernant cette licence :

Et maintenant voici la page d’informations que propose Aaron sur son site pour ce même produit :

A ce stade, je ne pense pas qu’un commentaire soit nécessaire quant à la différence d’informations apprises. Pour aller plus loin, chaque icône représentant un service dispose d’un lien web vers la documentation Microsoft.

Voici la page web ouverte quand je clique sur SharePoint Online Plan 1 :

Notre second exemple est la licence Microsoft 365 Business Premium. Cette dernière est très intéressante pour beaucoup de projets. Microsoft y combine un grand nombre de services pour Office 365, la sécurité ou encore des fonctionnalités additionnelles pour le poste Windows.

Voici la page officielle de Microsoft :

Et voici la page web disponible sur le site d’Aaron pour cette même licence :

Même certaines fonctionnalités en préversion y sont affichées.

Evidement, cela ne ferme pas non plus systématiquement la porte à des lectures additionnelles sur la documentation Microsoft, comme par exemple :

Fonction II : Comparaison des plans de licences

Un second besoin lui aussi régulier porte sur la comparaison des plans de licence entre eux. Prenons l’exemple des plans de licence disponibles pour Azure Active Directory.

Là encore, voici la page web la plus lisible que j’ai trouvée sur le site de Microsoft :

Cette page est déjà pratique, mais ce n’est pas toujours aussi clair pour toutes les autres produits.

Et voici la page dédiée à Azure AD qu’Aaron a mise sur son site :

On est d’accord, seules les licences payantes y figurent.
Mais aucun doute que cette représentation graphique est plus efficace !

Notre second exemple porte sur les différents plans de licence disponibles pour Microsoft 365 Business : Basic / Standard / Premium.

Dans ce second exemple, Microsoft propose aussi des tableaux intéressants, mais pouvant manquer de synthèse entre les plans et pouvant influer sur la décision d’achat :

Pour ma part, je trouve que la fonction Full, disponible sur le site d’Aaron, apporte une meilleure clarté :

La couleur plus claire, visible sur plusieurs cases, montre les différences avec les plans inférieurs.

Il devient alors beaucoup plus évident de comprendre rapidement les différences entre les plans.

Fonction III : Mise à disposition d’une matrice

Dans d’autres cas, l’utilisation d’une matrice est pratique pour comparer plusieurs familles de produits. Voici en exemple de ce qui est disponible pour la famille Microsoft 365 :

Côté Microsoft :

Côté Aaron :

Le but ici n’est pas de comparer celui qui en affichera le plus, mais bien de disposer d’une information fiable, mise régulièrement à jour et disponible facilement.

Conclusion

En quelques mots, un très bel outil qui me simplifie la vie ???? Quoi de mieux dans la vie que cela pour rester zen au travail ?

Microsoft New Commerce Experience (NCE)

Aujourd’hui, je m’écarte un peu d’Azure pour vous parler d’un changement global chez Microsoft, appelé New Commerce Expérience et impactant la vente de leurs services Cloud. Le but de cet article est de vous rappeler quelques notions clefs et les principaux impacts de NCE.

Microsoft a introduit une nouvelle expérience de commerce pour les clients achetant et gérant leurs licences Cloud dans le cadre de son programme CSP (Cloud Solution Provider). Il s’agit d’une démarche que Microsoft déjà a commencée en 2019, et est toujours en cours en ce début d’année 2022.

Qu’est-ce que le programme CSP ?

Pour faire simple, Microsoft travaille de différentes manières pour vendre leurs produits aux clients finaux. Dans le schéma ci-dessous, on retrouve une liste de programmes existants pour acquérir des droits de licence sur des produits Microsoft :

Le programme CSP est conçu pour permettre aux partenaires de revendre les services Cloud de Microsoft. L’objectif du programme de CSP est donc de créer un modèle de revendeurs pour fournir des services aux petites et moyennes entreprises (PME). Deux modèles sont possibles via le programme CSP : indirect ou indirect.

Les partenaires directs gèrent eux-mêmes tous les aspects de la relation avec le client
Dans le modèle indirect, les fournisseurs indirects soutiennent les revendeurs indirects qui, à leur tour, vendent, et soutiennent les clients.

Qu’est-ce que la New Commerce Experience ?

L’image affichée plus haut met en évidence la complexité et la multitude de scénarios possibles pour acheter des licences de produits Microsoft. Il était donc temps de simplifier cette approche, comme le veut la New Commerce Experience :

Cette simplification d’achat met aussi en avant l’utilisation d’une seule plateforme centrale pour les partenaires Microsoft, le Partner Center :

Pourquoi parler de NCE maintenant ?

Let's simplify the changes in the new commerce experience - US Partner  Community Blog - Microsoft

Comme indiqué dans l’image ci-dessus, Microsoft a commencé le lancement d’offres NCE par Azure, et a rajouté l’achat de licences perpétuelles dans le programme CSP. Dans le cas d’Azure, la bascule vers NCE (appelé aussi Azure Plan) a permis, par exemple, l’activation du Cost Management :

Microsoft s’attaque donc maintenant aux licences associées aux utilisateurs :

  • Microsoft 365
  • Dynamics 365
  • Power Platform
  • Windows 365

Tandis que le bouleversement de la NCE fut mineur pour les utilisateurs d’Azure, cela est moins vrai pour Modern Work Place. En effet les règles du jeu des licences utilisateurs changent grandement avec NCE. Nous en reparlerons un peu plus loin dans cette article.

Quel est le planning NCE pour Modern Work Place ?

Le programme CSP repose donc sur le planning NCE suivant pour 2022. Comme on peut le voir Microsoft concentre ses évolutions sur 3 axes :

  • Mise en place de promotions incitatives NCE jusqu’à juin 2022
  • Renforcement des règles liées à un achat NCE en mars et juillet 2022
  • Réduction des marges arrières pour les souscriptions non transférées sur NCE en 2023

Pourquoi Microsoft augmente ses prix ?

Depuis le lancement de 365, Microsoft a rajouté plus de 24 applications (Microsoft Teams, Power Apps, Power BI, Power Automate, Stream, Planner, Visio, OneDrive, Yammer et Whiteboard …), mais aussi un nombre incalculable de nouvelles fonctionnalités.

Le 1er mars 2022, Microsoft appliquera donc une hausse de prix sur les licences suivantes :

  • Microsoft 365 Business Basic (de 5 à 6 $)
  • Microsoft 365 Business Premium (de 20 à 22 $)
  • Office 365 E1 (de 8 à 10 $)
  • Office 365 E3 (de 20 à 23 $)
  • Office 365 E5 (de 35 à 38 $)
  • Microsoft 365 E3 (de 32 à 36 $)

Nous n’avons pas encore les chiffres précis en Euros ou en CHF, je ne manquerai pas de les rajouter dès que cela sera disponible.

Quelle est la meilleure période pour migrer les licences vers NCE ?

Maintenant ! Aucunement l’idée de vous faire faire un achat précipité, mais plusieurs arguments me permettent d’en arriver à cette conclusion :

  • La promotion NCE sur les différents engagements (mensuel / annuel) s’arrête au 1er juillet 2022
  • Le blocage du prix sur la période d’engagement permet de reporter la hausse de certains produits 365 prévue pour mars 2022
  • Les différents verrous prévus par Microsoft sur les achats en 2022 risque de compliquer la gestion et le renouvellement des licences en fonction de l’évolution des besoins.

Tout est donc rose avec NCE ?

Historiquement :

Dans le cadre du programme CSP, Microsoft offrait aux partenaires une très grande souplesse dans la gestion des licences durant la période d’engagement. Cette flexibilité était très appréciée car le provisionnement des licences utilisateurs suivait alors de près l’évolution des besoins du client.

Avec NCE :

Microsoft laisse une fenêtre de 72 heures après l’achat pour annuler un abonnement NCE. Si l’abonnement n’est pas annulé dans cette fenêtre de 72 heures, le client devra payer le reste de la durée de l’abonnement. Autrement dit : un mois, un an, ou même 3 ans !

Si un client souhaite réduire le nombre de licences, l’abonnement doit être modifié dans les 72 heures de la date d’anniversaire. Si cette fenêtre est dépassée, la modification à la baisse ne sera prise en compte qu’au prochain anniversaire. Autrement dit : le mois prochain, l’année prochaine, ou même dans 3 ans !

En revanche, les clients peuvent toujours augmenter le nombre de sièges et changer la licence pour une autre de niveau supérieur, même après cette période de 72 heures.

On serait alors tenté de prendre toutes les licences sur un abonnement mensuel pour plus de liberté. Ce choix logique est possible, mais le prix pour cet engagement de courte durée est 20% plus cher que pour le même avec un engagement annuel.

Dernière précision, un engagement annuel ou pluriannuel est payable en une seule fois au début de l’engagement, ou tous les mois de ladite période d’engagement.

Peut-on prendre des licences avec engagement mensuel ET annuel ?

C’est aussi possible ! Et cela est même fortement conseillé dans certains secteurs, avec une saisonnalité des besoins informatiques.

Que faut-il retenir sur NCE ?

Voici les principaux points à garder en tête pour bien comprendre les enjeux de NCE :

  • Ce nouveau mode d’achat licence est déjà en place depuis le 10 janvier de cette année
  • La bascule des licences vers NCE est transparente pour les utilisateurs car ce changement n’impacte pas l’assignation
  • La durée d’engagement est un maintenant point majeur dans la décision d’achat. Tant pour le client, que pour le partenaire qui fournit le service
  • Toute baisse du nombre ou changement de licences NCE n’est possible qu’aux dates anniversaires
  • Les partenaires restent redevables des licences NCE prises auprès de Microsoft, même si leurs clients ne sont plus en capacité d’honorer les paiements
  • Les licences mensuelles sont fortement conseillées pour les besoins ponctuels
  • La fenêtre de 72 heures est la SEULE porte de sortie d’un engagement NCE avant le terme d’engagement

Conclusion

Pas de panique ! Bien que ce changement bouleverse nos habitudes d’achat chez Microsoft, il ne pas oublier que cela est déjà la norme dans le monde des licences par abonnement.

Mon dernier conseil : en tant que partenaire, assurez-vous de communiquer le plus en amont possible avec vos clients, pour que ces derniers considèrent les meilleures options possibles.